De façon générale, l’espagnol, à l’écrit, est une transcription se rapprochant de l’oral. Toutes les lettres doivent être prononcées (sauf le « h » muet et le « u » dans les syllabes « gue », « gui », « que » et « qui » sauf s’il contient un tréma : vergüenza, bilingüe, dans ces cas, il doit être prononcé).
Comme les autres langues romanes, l’espagnol a adopté l’alphabet latin. Celui-ci se compose de 27 lettres (a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, ñ, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z). La lettre de plus par rapport à l’alphabet français est le « ñ » (eñe).
Les consonnes B, D, F, G, M, P, S, T ne se doublent jamais.
L’accent écrit est le même que l’accent aigu utilisé en français. Un mot ne peut contenir qu’un seul accent. L’accent est toujours sur une voyelle (á, é, í, ó, ú). Chaque mot en espagnol comprend une syllabe qui s’accentue davantage que les autres (l’accent tonique) marquée ou non par un accent écrit.
Dans certains cas, les accents ne sont pas utilisés pour la prononciation, mais pour différencier des mots qui s’écrivent de la même manière qui ont une signification différente. Il n’existe aucune différence de prononciation, mais l’accent écrit permet d’éviter des incompréhensions dans des textes écrits. Ces accents sont les accents diacritiques. Par exemple : tu (possessif)/tú (sujet), si (conditionnel)/sí (affirmatif).
Les points d’exclamation et d’interrogation sont accompagnés par des signes du même type inversés, « ¡ » et « ¿ », placés au début de la phrase concernée : ¿Qué hora es? (Quelle heure est-il?), ¡Qué vergënza! (Quelle honte!).
Pour les phrases plus longues, seul l’élément interrogatif ou exclamatif est encadré pour cette ponctuation. Par exemple : Y tú, ¿comó te llamas? (Et toi, comment t’appelles-tu?), Nos vemos mañana, ¡no lo olvides! (Nous nous voyons demain, n’oublie pas!).