Aujourd’hui, on est dans un monde où, comme je disais tout à l’heure, on a plus en plus d’expertises différentes et variées. On doit collaborer avec un grand nombre de personnes. Souvent on est incapable de savoir comment ils travaillent. On ne sait pas ce qu’ils font. On ne peut que leur demander de faire quelque chose et espérer qu’ils le fassent bien en retour
On a réduit les problèmes à leur échelle quasi atomique. C’est comme en math finalement. Quand on veut résoudre un problème complexe, on le découpe en problèmes simples qu’on sait résoudre. Le fait de donner c’est effectivement de découper le process de l’entreprise ou les différents processus, en plein de sous-processus qui sont à taille humaine. C’est des choses qu’on peut gérer en fait, dans des petits groupes, dans des petites équipes, qu’on est capable de décider localement.
On n’a pas besoin à chaque fois d’une politique d’entreprise pour décider de la couleur d’un post-it. Il faut vraiment se dire, finalement chacun est un peu maître de sa barque, et on doit inter-opérer avec lui sur des valeurs, et non pas des objectifs chiffrés, parce que ça n’a pas de sens à long terme.